Selon M. Cory, la BIC n’est qu’un outil parmi d’autres dans une série de mesures visant à répondre aux vastes besoins en infrastructure des Canadiens, mais qui ne peuvent être satisfaits uniquement par les moyens traditionnels que sont les subventions gouvernementales ou les projets les plus rentables choisis par le secteur privé.
M. Cory a dit que la banque a maintenant des exemples dans tous ses secteurs pour commencer à montrer comment elle peut accélérer la construction des infrastructures et combler cette lacune. Au premier trimestre, la BIC avait affecté 7,6 milliards de dollars à 34 investissements ou engagements d’investissement qui ont permis de débloquer environ 22 milliards de dollars de projets d’infrastructure qui ne seraient pas construits autrement.
« Je pense donc que nous avons trouvé notre place, nous sommes beaucoup plus clairs maintenant sur cet écart. Et nous sommes clairs au sujet des secteurs dans lesquels nous travaillons et de la façon dont nous pouvons collaborer avec nos partenaires ».
Les principaux objectifs de tout investissement sont la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une meilleure connectivité des Canadiens grâce aux transports en commun et aux services d’Internet haut débit ou l’accès aux infrastructures pour les communautés autochtones.
Toutefois, il existe beaucoup de risques et d’incertitude en ce moment en raison de l’inflation élevée, des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de la hausse des taux d’intérêt qui font obstacle aux projets. La BIC peut donc s’associer au secteur privé pour relever certains de ces défis en offrant des investissements à long terme.
« À bien des égards, cela signifie que la BIC est plus nécessaire que jamais, car encore une fois, l’écart que nous comblons dans les projets devient de plus en plus important », a-t-il dit. « Donc, de bien des façons, notre financement est plus crucial maintenant pour aider les projets à combler cet écart ».