Le Jour de la Terre est l'occasion pour la population canadienne de réfléchir aux efforts qu'elle déploie pour parvenir à la carboneutralité.
En mettant l’accent sur les secteurs des énergies propres et des infrastructures vertes, la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) démontre chaque jour que sa philosophie écologique se traduit par des actions concrètes visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à favoriser l’efficacité énergétique.
Les initiatives vertes vont du développement de sources d’énergie propres telles que les petits réacteurs modulaires, l’énergie éolienne et l’énergie solaire au soutien des véhicules à zéro émission par le biais de son initiative de recharge et de ravitaillement en hydrogène, en passant par l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et le captage et le stockage du dioxyde de carbone.
« La BIC nous a permis de développer notre concept et notre offre et d’aller plus loin que nous n’aurions pu le faire seuls », affirme Pierre Langlois, président de la SOFIAC, un agrégateur de rénovations énergétiques qui a reçu un prêt de 200 millions de dollars de la BIC en 2021.
Il a dit que l’idée d’une banque d’investissement qui cible les projets axés sur la lutte contre les changements climatiques peut aider à atténuer les risques pour les investisseurs et permettre un déploiement plus rapide et plus important des capitaux du secteur privé.
« Les banques vertes du monde entier jouent un rôle important en tant qu’accélérateur de la transformation du marché financier et en aidant les initiatives à se développer et à croître plus rapidement et à plus grande échelle. »
Bruce Ander, président et chef de la direction de Markham District Energy, a déclaré que le financement de la BIC a servi de catalyseur pour faire avancer le plan d’affaires de la société visant à connecter les bâtiments et à réduire son empreinte carbone. Bien que les systèmes d’énergie de quartier soient en place au Canada depuis plus d’un siècle, il est de plus en plus évident, selon lui, qu’ils constituent une stratégie de premier plan pour aider les centres urbains à atteindre l’objectif de la carboneutralité.
« La création d’une banque verte (BIC) constitue une base solide pour des partenariats d’investissement à faible teneur en carbone entre le gouvernement fédéral (qui est responsable de l’objectif de la carboneutralité pour le Canada) et le secteur privé qui réalisera des projets porteurs. »
Il ajoute qu’une journée internationale consacrée à la santé de la planète est essentielle pour modifier les priorités de la génération actuelle, qui prendra des décisions clés au cours des prochaines décennies.
Le PDG de la Banque de l’infrastructure du Canada, Ehren Cory, affirme que la position de la société d’État en tant qu’investisseur d’impact aide le pays à poursuivre son chemin vers une économie à zéro émissions nettes.
« Nous améliorons la situation pour le Canada et pour la planète, et ce pour les générations à venir. »
Edward Rubinstein, directeur de la conformité environnementale, de l’énergie et de la durabilité à l’University Health Network, a expliqué que l’analyse de rentabilité du système de transfert d’énergie des eaux usées du Toronto Western Hospital, qui permettra de réduire d’environ 10 000 tonnes les émissions de gaz à effet de serre chaque année, n’aurait pas été aussi convaincante sans le prêt de la BIC.
« Le fait de disposer d’une source fiable de financement pour les projets à faible teneur en carbone stimule l’innovation, surtout pour certaines rénovations ‹ profondes › ayant des périodes de rentabilisation plus longues mais dont le Canada a besoin pour atteindre ses objectifs en matière de changements climatiques », a-t-il ajouté.
Scott Mabury, vice-président, opérations et partenariats immobiliers à l’Université de Toronto, a souligné que le prêt de 56 millions de dollars de la BIC contribuera au financement de plusieurs projets de rénovation énergétique au campus de St. George, qui permettront de réduire les émissions de plus de 50 % d’ici la fin de la décennie. Le modèle de financement mixte permet à l’université d’agir plus rapidement pour lutter contre les changements climatiques.
« À l’heure où tous les niveaux de gouvernement répondent à la concurrence mondiale en matière de technologies vertes, le soutien de la BIC permet à l’Université de Toronto de tirer parti de ces efforts et de soutenir une économie verte compétitive », a-t-il souligné.
« Bien que les infrastructures ne soient pas toujours considérées comme un sujet séduisant, elles sont d’une importance cruciale pour la santé, le confort et une économie vigoureuse », a déclaré Peter Russell, directeur de la durabilité et de l’énergie de quartier pour la ville de Richmond. Lulu Island Energy Co., une filiale en propriété exclusive de la ville, a obtenu un prêt de 175 millions de dollars de la BIC. Il s’agit de l’un des trois projets énergétiques de quartier financés par la BIC, pour un total de près de 1 milliard de dollars.
Les investissements de la BIC dans les secteurs des transports en commun et du commerce/transport auront également des retombées positives sur l’environnement.
Les prêts destinés à l’achat d’autobus électriques aident les municipalités canadiennes à financer des coûts initiaux plus élevés et à atteindre leurs objectifs en matière de carboneutralité.
La région de Durham, qui a emprunté 62 millions de dollars pour financer l’achat de jusqu’à 98 autobus, estime que la BIC a contribué à compenser le risque lié aux périodes de remboursement plus longues qui peuvent empêcher les projets de se concrétiser en raison de la rareté des sources de revenus.
« Les banques vertes peuvent contribuer à la réalisation de projets qui ne sont pas suffisamment pris en charge par les marchés financiers traditionnels et répondre aux besoins spécifiques des investisseurs. Elles peuvent faciliter le financement de projets qui, autrement, ne verraient pas le jour, ce qui favorise l’accès à d’autres sources de capitaux », ont précisé Ian McVey, directeur de la durabilité, et Nancy Taylor, commissaire aux finances.